Business

25 mai 2016

Les hôtels, de nouvelles adresses à explorer

Et si vous alliez faire votre shopping bijou dans des boutiques d’hôtel ? En pleine effervescence, ces derniers sont les nouvelles places to shop.

Les joailliers investissent les palaces. Place Vendôme, le Ritz inaugure une galerie marchande accueillant notamment les boutiques d’Alexandre Reza, de Graff et de Tasaki, joaillier japonais peu connu en France. Plusieurs dont l’américain Davidor ou encore Suzanne Syz y auront, eux, des vitrines. Il y a quelques mois, le Peninsula accueillait le seul écrin d’Eternamé auquel s’ajoute aujourd’hui le pop up (magasin éphémère) d’Oméga. Il faut aller au Georges V pour découvrir l’unique boutique parisienne du joaillier autrichien H. J. Sillam.

Historiquement, les joailliers comme Van Cleef & Arpels, Cartier, Boucheron ou encore Chaumet ont toujours eu des vitrines dans les grands hôtels car ils partagent le même type de clientèle. « J’ai la possibilité de me rendre dans la chambre d’une cliente en quelques secondes et à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour vendre un collier à plusieurs millions d’euros », explique Sarah Besnainou, créatrice d’Eternamé, qui a multiplié les boutiques éphémères au One & Only à Dubaï, au Connaught de Londres ou encore au Destino Pacha à Ibiza. Les joailliers s’en servent aussi pour tester un marché sur lequel ils veulent entrer comme l’a autrefois fait l’américain Tiffany & Co., au Peninsula de Hong Kong. Rappelons qu’un autre a été, dans ce domaine, visionnaire : dans les années 50, le joaillier brésilien H. Stern s’est installé aux escales stratégiques des bateaux de croisière.

« Les marques de luxe en général sont demandeuses car les chiffres du tourisme, qui constituent le deuxième poste de dépenses des très fortunés après l’art, les font rêver », explique un hôtel en off. La mondialisation ayant multiplié et accéléré les flux des clients, il se produit le même phénomène que dans les aéroports. « Une boutique, bien pensée, représente une véritable cash machine », explique un acteur du luxe. Et c’est encore bien plus vrai, lorsque la clientèle est captive, à 25 km d’un centre-ville ou dans une île aux Maldives.

Articles les plus lus

Les Mouzannar, une histoire de famille

Aujourd’hui, les souks historiques de Beyrouth n’existent plus… Mais c’est là, que l’histoire de Selim Mouzannar a commencé.

Voyage autour de l’établi : la cheville

Neuve, il faut bien reconnaître que la cheville n’a rien de passionnant. Mais au fur et à mesure du temps, elle se retrouve trouée, éraflée, râpée,...

L'engouement pour le trunk show

Tous les professionnels s’accordent à dire que le trunk show est la suite logique du dépôt-vente.

Ventes aux enchères : la joaillerie contemporaine a-t-elle sa place ? 

Bien conscient des difficultés pour vendre cette joaillerie contemporaine, la maison Sotheby’s ouvre une nouvelle voie.

Des nouvelles de Selim Mouzannar, à Beyrouth

 » Je n’ai pas le droit de me laisser abattre. Croire et lutter pour la paix est notre seul espoir. « 

La revanche des perles de culture ?

Le marché de la perle de culture est complètement déréglé et personne ne sait pour combien de temps.