Itinéraires joailliers
06 septembre 2016
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5 bijoux de l’impératrice Eugénie au musée du Louvre
Parmi les Joyaux de la Couronne qu’Eugénie a portés, seuls quelques-uns ont échappé à la vente aux enchères, désastreuse, organisée par la République, en 1887. Exposés près des appartements Napoléon III, ils témoignent du faste et de la virtuosité des joailliers du Second Empire.
– La « broche reliquaire » de Alfred et Frédéric Bapst. Les diamants formant les ailes de papillon sont les Mazarins 17 et 18. Plus amusant : le troisième plus gros diamant, fut le quatrième bouton du justaucorps de Louis XIV avant d’être transformé en boucle d’oreille pour Marie-Antoinette.
– En or ciselé, la couronne réalisée par Alexandre-Gabriel Lemonnier est composée d’arceaux en forme d’ailes en alternance avec des palmettes. Elle échappa à la vente des bijoux de la Couronne car, en 1875, l’impératrice la reçoit en remboursement d’une somme que la République devait à Napoléon III.
– En vermeil, ce diadème en perles et en diamants réalisé par Alexandre-Gabriel Lemonnier est celui qu’Eugénie porte sur le portrait de Winterhalter avec le collier à huit rangs et un bracelet.
– Ce nœud avec deux pompons et des pampilles, un devant de corsage, est l’un des bijoux préférés de l’impératrice. Composé de 2634 diamants, ce chef-d’œuvre constituait à l’origine l’élément central d’une de ses ceintures et illustre parfaitement son goût pour la passementerie.
– Cette broche d’épaule réalisée par François Kramer a passé plus d’un siècle dans une collection américaine… Acquise en 2015 par le musée du Louvre, elle fait partie d’un ensemble de quatre broches qu’Eugénie porte pendant tout le Second Empire. Les deux perles rondes, cinq perles poires, dix-sept gros diamants taille coussin constituaient une parure de l’impératrice Marie-Louise.