23 mai 2018
L’exposition « U. A. M., une aventure moderne » présente parmi toutes les œuvres d’architectes, peintres ou encore décorateurs, une vingtaine de bijoux appartenant à la collection du Musée des Arts Décoratifs. En 1929, des créateurs dont Jean Desprès, Jean Fouquet, Gérard Sandoz et Raymond Templier adhèrent eux aussi à l’U. A. M. (Union des Artistes Modernes). Ils veulent aller vite, changer le monde et créer du neuf. En rupture avec les joailliers comme Boucheron ou Cartier, ces inventeurs du bijou moderne bannissent l’ornement inutile. Ils simplifient les lignes, s’inspirent de la machine, de la vitesse, des pièces mécaniques comme les écrous, boulons et roulement à billes. Pour créer des bijoux plus accessibles, ils utilisent des pierres moins coûteuses comme la citrine, l’améthyste ou la laque. Pourtant les joailliers ne vont réussir à toucher que des amateurs et une élite dont faisait partie le maharadja d’Indore. L’U. A. M. s’arrête en 1958.
« U. A. M., une aventure moderne », du 30 mai au 27 août 2018 au Centre Pompidou
À lire : « Raymond Templier – Le bijou moderne » de Laurence Mouillefarine et Véronique Ristelhueber, Éditions Norma, 2005.
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