21 juin 2018
A lui seul, le bracelet du joaillier américain JAR (acronyme de Joël Arthur Rosenthal) mérite une visite à la galerie des Bijoux. Il est rare de pouvoir admirer l’une de ses pièces, hormis dans les ventes aux enchères. Mystérieux, JAR n’a pas de boutique et peu de clientes : il ne travaille que pour celles qu’il juge dignes de ses créations. Ce camélia en argent blanchi et en rubis (1995) est un véritable chef d’œuvre. Il mélange les matériaux sans se préoccuper de leur valeur intrinsèque et comme personne, il restitue le velouté et le mouvement imperceptible des pétales. Son désir fou de perfection l’a aujourd’hui érigé en modèle absolu pour joailliers et créateurs.
Record pour un collier Elsa Schiaparelli chez Sotheby’s
Une bague Gérard Sandoz acquise par le Musée des Arts Décoratifs
Au-delà de l’esthétique, le designer de mode Christopher Esber croit aux vertus positives qu’auraient certains cristaux portés à même la peau.
Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
Voici une sélection non exhaustive de pièces portant ces nouvelles valeurs de la joaillerie.
Sur le Wing Shop de Noor Fares, on peut désormais personnaliser ses boucles d’oreilles « Fly Me to the Moon ».
Le Rouvenat du XXIe siècle perpétue et modernise les valeurs positives initiées par Léon Rouvenat.
Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...