Mon agenda

25 mai 2021

Trouver son solitaire diamant aux enchères

Dans le registre du solitaire, la bague de fiançailles la plus classique et la plus vendue, les prochaines ventes aux enchères proposent des modèles qui pourraient parfaire votre bonheur. En voici quelques-uns.

Par Marie-Laure Cassius-Duranton.

 

 

À première vue, rien ne ressemble plus à un solitaire qu’un autre solitaire. Mais en regardant de plus près, on s’aperçoit que les joailliers jouent sur la taille du diamant, parfois sur sa couleur, sur la forme de l’anneau et ses proportions avec le diamant, sur l’ornementation des épaules, sur le type de serti ou encore sur le métal. Et il y a aussi la valeur déterminée grâce aux 4C : Clarity, Carat, Cut et Color.

 

1/ L’embarras du choix au Crédit Municipal

Cette diversité est parfaitement illustrée par la vente aux enchères « Bijoux de Prestige ». Une trentaine de solitaires, dans une fourchette d’estimations allant de 300 € à 15.000 €, se décline avec un diamant taille brillant rond, cœur, ovale, coussin, taille ancienne. Le diamant est serti clos, en tension, quatre ou six griffes. La monture en or jaune, or gris ou platine est discrète ou plus ostentatoire, anonyme ou signée d’une maison prestigieuse.

 

2/ Deux coussins chez Rouillac (lots 177 et 183)

L’immense majorité des diamants se caractérisent aujourd’hui par une taille brillant moderne, taille standard ronde à 57 facettes conçue pour réfléchir au maximum la lumière. Heureusement, on trouve encore de temps en temps aux enchères des diamants de taille ancienne comme le coussin, c’est-à-dire un carré légèrement bombé aux angles arrondis. Il dégage un charme unique et incomparable… L’un, avec ces hauts grades de couleur et de pureté, est extrêmement rare : il a en effet échappé à la standardisation et à la retaille en brillant. L’autre, plus modeste, épaulé de saphirs triangulaires, date des années 1910-1920. Son intérêt réside dans l’estimation extrêmement attractive et le côté facile à porter qui plaira aux jeunes femmes sensibles au charme de l’ancien.

 

3/ Le plus Américain chez Van Ham (lot 570)

Ce solitaire est un diamant jaune, couleur préférée des Américains, représentant plus de 50 % des diamants certifiés par le GIA aux États-Unis. La plupart présente une taille radiant, taille qui selon Alan Bronstein, propriétaire des fameuses collections de diamants de couleur (« Aurora Pyramid of Hope » et « Butterfly of Peace »), « est celle qui met le mieux en valeur les couleurs des diamants. »

 

4/ Une poire chez Ader (lot 91)

Mis en avant par les joailliers comme Chaumet, le diamant taille poire (comme la navette) moins standardisé que le rond brillant redevient à la mode. Dans les enchères, les prix s’envolent… Celui-ci devrait attirer nombre d’acheteurs car il est de particulièrement belle qualité (D étant la plus haute sur l’échelle de gradation) et d’une pureté VVS1, c’est-à-dire presque parfaite.

 

5/ Une belle affaire à l’Hôtel des ventes de Bordeaux Tourny (lot 76)

L’estimation très intéressante de ce diamant de plus de 2 carats s’explique par sa qualité K, c’est à dire qu’il n’est pas parfaitement incolore et présente des nuances pouvant être jaunes, brunes ou grises. Des nuances qui se reflètent et se perdent dans l’éclat jaune de l’or. Ceux qui privilégient le nombre de carats à la pureté, ont trouvé leur solitaire !

 

6/ Une sculpture chez Lempertz, Cologne (lot 183)

Pour les plus audacieuses, le solitaire peut s’envisager comme une bague sculpture. Celle-ci, à la taille hypertrophiée, a été réalisée dans les années 70-80. À cela s’ajoute un travail de l’or, italien, puissant et raffiné : des têtes de Méduse ciselées encadrent le diamant.

 

Articles relatifs à ce sujet :

Vente Aguttes, éloge des bijoux non signés

415

Articles les plus lus

Les expositions bijoux à ne pas manquer en 2025

D’ores et déjà, en voici une vingtaine d’expositions bijoux pour 2025. Bonnes visites.

Se plonger dans le livre "Diamants de Golconde" de Capucine Juncker

« Les plus beaux diamants de Golconde sont les seuls (jusqu’à 1725, date à laquelle on en découvre au Brésil) de type IIa : autrement dit, de type...

À Fine Arts La Biennale, découvrir le collier René Boivin, de Nam Phuong dernière impératrice du Vietnam

Stand A12. Thomas Torroni-Levene, gardien du temple de la maison René Boivin, exposera pour la première fois une partie de sa collection.

Les bijoux dialoguent avec le design contemporain, au musée des Arts décoratifs (Paris)

Les conservateurs des départements du musée des Arts décoratifs n’ont pas placé leurs trésors au petit bonheur la chance dans les salles du Pavillon...

S'offrir une chaîne de Jean Grisoni chez miniMASTERPIECE

À la galerie Minimasterpiece, Esther de Beaucé présente 17 chaînes de Jean Grisoni. L’occasion unique d’en acquérir une alors que le designer se...

Les évènements bijoux à ne pas manquer en 2024

En 2024, ne manquez pas ces expositions dédiées au bijou ou qui présentent quelques pièces méritant le détour.