27 août 2017
Hommage au joaillier français décédé il y a quelques jours. En voyant la bague « 5e Avenue » du joaillier dont il apprécie la légèreté, et la pureté obtenue par l’utilisation du vide qui incite à la rêverie, l’intellectuel Roger Caillois décide de lui confier la réalisation de son épée*. Comme le veut la tradition, les matériaux et les motifs symbolisent l’œuvre du commanditaire. Roger Caillois a choisi lui-même la moldavite de Tchécoslovaquie qui rappelle le pays d’origine de son épouse. Les cinq diamants formant la Croix du Sud évoquent la collection Gallimard dont il a été le directeur et la tourmaline du Brésil évoque, elle, ses liens privilégiés avec ce pays. Il y a d’autres symboles mais cette épée marque surtout le début d’une amitié entre les deux passionnés de minéraux au point que Roger Caillois, collectionneur, leur a même consacré un ouvrage d’une poésie inouïe : L’Écriture des pierres.
* conservée au musée des Confluences à Lyon
Swarovski et les diamants de synthèse
Le cocon de verre d’Agathe Saint-Girons dans l’exposition « Medusa »
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Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
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Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...