13 avril 2022
Voir des bijoux dans les musées semble naturel mais pendant très longtemps, ils en ont été absents ! Jusqu’à la fin du XIXe siècle, ces institutions se consacraient à la peinture, à la sculpture ou encore à l’orfèvrerie. Aucun musée ne leur était dédié, aucune galerie et même aucune vitrine ne leur étaient spécifiquement consacrées. Le Victoria & Albert Museum (Londres) a été le premier à acheter un bijou en 1851, lors de l’Exposition Universelle de Londres. Le Musée des Arts décoratifs a, lui, reçu le 1er en 1878 : il s’agit d’un collier donné par le joaillier Émile-Désiré Philippe. Débuts bien tardifs de la patrimonialisation du bijou.
Article relatif à ce sujet :
Les ornements de nez dans l'exposition "Machu Picchu et les trésors du Pérou"
Attention, savoir-faire français en danger
Au-delà de l’esthétique, le designer de mode Christopher Esber croit aux vertus positives qu’auraient certains cristaux portés à même la peau.
Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
Voici une sélection non exhaustive de pièces portant ces nouvelles valeurs de la joaillerie.
Sur le Wing Shop de Noor Fares, on peut désormais personnaliser ses boucles d’oreilles « Fly Me to the Moon ».
Le Rouvenat du XXIe siècle perpétue et modernise les valeurs positives initiées par Léon Rouvenat.
Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...