09 septembre 2021
DFLY, cette toute jeune marque (utilisant or recyclé et diamants de synthèse) a choisi pour designer Philippe Airaud. Celui-ci donne la mesure de son talent (il officie souvent dans l’ombre pour de grandes maisons) : fidèle à son style ultra minimaliste, il travaille des courbes évoquant « l’empreinte du vent dans le désert ». Une inspiration traduite par deux modèles phares : un jonc et une bague ouverts dont chaque extrémité se termine par un diamant de synthèse. Ils se font face, l’un taille émeraude, l’autre ovale. Un néo Toi & Moi ou plutôt pour Philippe Airaud, « un face à face ». Après l’or rouge, jaune et blanc, sa dernière version se décline en or noir, mat et charbonneux. Formant des contrepoints lumineux, les diamants de synthèse asymétriques restent, eux, sertis dans de l’or jaune. Des beautés.
Au-delà de l’esthétique, le designer de mode Christopher Esber croit aux vertus positives qu’auraient certains cristaux portés à même la peau.
Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
Voici une sélection non exhaustive de pièces portant ces nouvelles valeurs de la joaillerie.
Sur le Wing Shop de Noor Fares, on peut désormais personnaliser ses boucles d’oreilles « Fly Me to the Moon ».
Le Rouvenat du XXIe siècle perpétue et modernise les valeurs positives initiées par Léon Rouvenat.
Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...