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09 septembre 2019
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Le bijou est partout…
… même là où on ne l’attend pas ! Ne manquez pas les bonnes expositions de la rentrée.
Par Sandrine Merle.
Du 13 au 17 septembre 2019, les perles de Bahreïn à la Biennale
Bahreïn est l’invité de La Biennale de Paris. Aux côtés de pièces d’art contemporain, Pascale Le Thorel, commissaire du pavillon, présente les perles inhérentes à l’histoire de ce petit état du golfe arabique. Avant la découverte du pétrole, toute l’économie tournait autour de ces billes de nacre récoltées dans les huîtres. Dans les années 20, considérées comme particulièrement belles, elles étaient achetées par les grands joailliers comme Cartier. Aujourd’hui, on en récolte encore comme celles, magnifiques, des colliers exposés.
Du 11 au 17 septembre 2019, « A Vanity Affair » chez Christie’s
Christie’s présente des boîtes, des étuis à cigarettes, des vanity cases signés réunis par un couple. Tout a commencé avec un étui dans lequel il lui avait glissé un billet doux écrit à la main… Au-delà de l’histoire personnelle, cette collection raconte l’histoire des styles, la diversité des matières et la richesse des décors exécutés par des ateliers français.
Du 10 septembre au 26 octobre, « Mirabilia » à La Galerie Mazlo
La Galerie Mazlo dédiée au bijou d’avant-garde a choisi les thèmes de l’encyclopédique et du cabinet de curiosités. Elle met l’accent sur l’étrangeté créée par l’hybridation. Registre dans lequel les créateurs, très détachés de l’aspect décoratif, excellent. Marie Masson réalise des bijoux avec des attributs corporels : peau, poils, cheveux, plumes ou crins de cheval. Gisbert Stach porte un regard ironique sur la valeur du bijou avec des broches-toasts, etc.
Du 26 septembre 2019 au 12 janvier 2020, « Moderne Maharadjah » au Musée des Arts décoratifs.
Le bijou n’est pas le sujet central de cette exposition consacrée au palais moderniste Manik Bagh et de son commanditaire, le maharadja d’Indore. Pour souligner le caractère avant-gardiste du maharadja d’Indore, les commissaires ont ajouté des dessins préparatoires de bijoux signés Chaumet, Mauboussin, Van Cleef & Arpels. Le maharaja faisait fréquemment transformer ses bijoux traditionnels en pièces de style art déco. Chaumet en 1913 puis Mauboussin au début des années 1930 ont eu le privilège de créer un collier avec les deux magnifiques diamants poire de Golconde, hérités de son père.
Jusqu’au 5 avril 2020, « Jewelry for America » au MET
Cette exposition, entièrement réalisée avec des pièces appartenant aux collections du MET retrace l’histoire du bijou américain. Organisé en 5 sections chronologiques, elle présente notamment de belles pièces de Louis Comfort Tiffany, joaillier le plus connu et le plus emblématique du pays.
Jusqu’au 4 novembre 2019, « L’art du porte-monnaie » à La Monnaie de Paris
C’est la première exposition jamais consacrée à ce petit objet quotidien. Quotidien mais pas banal comme le montre la collection de Henri Joannis-Deberne, publicitaire mais aussi poète et parolier. Son évolution de 1830 à 1930 traduit les codes sociaux, les modes et la dextérité des artisans notamment bijoutiers et joailliers. Aussi utile que précieux.
Du 10 octobre 2019 au 26 janvier 2020, «Les Canons de l’Elégance» au musée de l’Armée
« Plus on se croit beau, mieux on se bat », affirmait le général François du Barail (1820-1902). Les officiers ont toujours eu le goût de la parure car elle participe à leur identité, désigne leur rang et même leur degré d’autorité. Parmi les objets les plus exceptionnels figurent l’épée en diamants de Louis XVI, le casque de garde du corps du Roi sous la Restauration ou encore un harnachement de mamelouk de la fin du 18ème siècle.
Du 10 octobre 2019 au 1er mars 2020, « A newly ordered world – Treasures from the Napoleonic era » au musée du bijou de Pforzheim
L’exposition célèbre les 250 ans de la naissance de Napoléon 1er et son influence dans la renommée de la joaillerie française. Il enrichit la collection des Joyaux de la Couronne et encourage le luxe, notamment les bijoux. Il en offre à son entourage et surtout à la première de ses épouses, l’impératrice Joséphine, qui en raffolait. Elle fut une excellente ambassadrice en lançant des modes comme celles de la parure, du diadème ou des camées.