Bvlgari a confié le troisième opus de sa collection « Serpenti through the eyes of » à Mary Katrantzou, créatrice de mode grecque qu’il connaît bien : en 2019, ses bijoux paraient les vêtements de son défilé à l’Acropole. Sur le thème de la métamorphose, elle ré-interprète les sacs au fermoir-tête de serpent. Deux sont en cuir : l’un avec une sublime anse figurant un corps ondulant, l’autre sublimement rebrodé de perles. Sur le rabat, la tête de serpent en émail se trouve au centre d’un corps enroulé sur lui-même se fragmentant en une nuée de papillons…. Ces insectes, omniprésents chez Mary Katrantzou, s’hybrident avec le reptile du joaillier italien, rappelons-le d’origine grecque. Ultime métamorphose : la tête de serpent devient le sac, les deux fusionnent pour ne faire plus qu’une minaudière. Un travail remarquable.

Sophia Vari n’a jamais été fascinée par les bijoux, encore moins par les pierres précieuses. Elle commence à en créer à la fin des années 80 par frustration, alors qu’elle voyage aux quatre coins du monde avec son époux, le sculpteur Fernando Bottero.

Les joailliers du monde entier font référence à des figures de la mythologie grecque et à de grands hommes de l’Antiquité.

La créatrice grecque Elé Karela imagine des bijoux ultra contemporains. Et pourtant, ils sont aussi inspirés par l’Antiquité.

Les bijoux en marbre réalisés par Ioanna Souflia sont uniques. Travaillé à échelle réduite, ce matériau fait référence aux monumentales œuvres d’arts de l’Antiquité grecque.

Myrto Anastasopoulou est amoureuse de la tourmaline. Elle réalise des camaïeux évoquant une peinture impressionniste.

Une découverte de cette importance est rarissime… À Pylos, bien que déjà pillées, ces deux tombes de la civilisation mycénienne (entre 1600 et 1100 avant J.-C.) recelaient encore quelques éléments de leur trésor. Deux archéologues américains de l’Université de Cincinnati (UC) y ont découvert un amoncellement de fragments de feuilles d’or recouvrant autrefois les parois sombres, des perles de malachite, de cornaline et d’ambre. Ainsi que deux bijoux en or d’une valeur inestimable : une bague sur laquelle sont gravés deux taureaux et des épis d’orge ainsi qu’un pendentif représentant la tête d’Hathor, déesse égyptienne de l’amour et de la beauté.

Puisque la tendance est aux bijoux antiques en or jaune martelé, filigrané ou encore gravé de figures mythologiques, autant les acheter chez un maître qui vient d’ouvrir sa boutique à Paris : Zolotas. Ce joaillier grec, dont les origines remontent à 1895, a largement contribué à faire connaître la tradition joaillière de son pays. Romy Schneider, Elizabeth Taylor et Jackie Onassis figurent parmi ses grandes clientes.

3, rue de Miromesnil – 75008 Paris