05 juin 2017
« Ce pendentif n’est pas né d’une longue réflexion, mais d’une simple trouvaille dans un rayon du BHV en 1975 », explique son créateur Gilles Jonemann dont le travail est basé sur des matériaux simples et banals. « J’ai suspendu cette jolie clé à molette chromée de onze centimètres, comme il en existe tant d’autres, sur un lacet de cuir. Elle s’est imposée comme une évidence lorsqu’une cliente m’a demandé de monter son diamant : en voyant les deux sur mon établi, j’ai ressenti le choc des symboles entre celui de la bourgeoisie et celui du prolétariat. » Ce bijou, l’un des premiers à être issu du détournement d’objet, remporte le « Diamonds International Awards » de De Beers visant à moderniser l’utilisation du diamant. Il est aujourd’hui considéré comme une pièce majeure de l’histoire du bijou.
Au-delà de l’esthétique, le designer de mode Christopher Esber croit aux vertus positives qu’auraient certains cristaux portés à même la peau.
Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
Voici une sélection non exhaustive de pièces portant ces nouvelles valeurs de la joaillerie.
Sur le Wing Shop de Noor Fares, on peut désormais personnaliser ses boucles d’oreilles « Fly Me to the Moon ».
Le Rouvenat du XXIe siècle perpétue et modernise les valeurs positives initiées par Léon Rouvenat.
Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...