09 juin 2017
« Parce qu’il lui est lié, le bijou parle pour le corps quand ce dernier s’est tu : il identifie les morts », écrit Michèle Heuzé dans le catalogue de l’exposition « Medusa ». Cette gourmette en argent oxydé gravé a permis de résoudre l’énigme de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry. Quand en 1998, un pêcheur la remonte dans ses filets au large des calanques de Marseille, elle permet enfin de localiser la zone dans laquelle a disparu l’avion de l’écrivain, en 1944. Elle est la clé de l’énigme ! En 2003, une partie des débris de la carlingue sont enfin remontés de 70 mètres de fond.
Au-delà de l’esthétique, le designer de mode Christopher Esber croit aux vertus positives qu’auraient certains cristaux portés à même la peau.
Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
Voici une sélection non exhaustive de pièces portant ces nouvelles valeurs de la joaillerie.
Sur le Wing Shop de Noor Fares, on peut désormais personnaliser ses boucles d’oreilles « Fly Me to the Moon ».
Le Rouvenat du XXIe siècle perpétue et modernise les valeurs positives initiées par Léon Rouvenat.
Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...