21 octobre 2021
Le vermeil, le plaqué or et le laiton doré montent en puissance. Un phénomène dû à l’engouement des clientes sensibles aux prix (moins élevé que celui du tout or) et à l’hyper créativité. Il faut cependant savoir faire la différence entre les trois… Le vermeil utilisé depuis l’Antiquité est de l’argent recouvert d’une couche d’or d’au moins 5 microns. Il est signalé par un poinçon obligatoire, un V (pour vermeil) à côté d’un losange et d’un ovale, poinçons du fabricant et de l’importateur. Le plaqué or est, lui, du laiton recouvert d’une couche en or entre 3 et 5 microns ou de Pomponne, un doublé de cuivre et d’or. Il n’est associé à aucun poinçon mais certains fabricants apposent leur logo avec le nombre de carats d’or. Enfin le laiton doré est un alliage, mélange de cuivre et de zinc, recouvert d’une couche d’or de moins de 1 micron. Le vermeil reste bien entendu le plus cher de ces métaux car il est lié au cours de l’argent mais dans le temps, grâce à l’adhérence de ce dernier, l’or disparaît moins vite.
Au-delà de l’esthétique, le designer de mode Christopher Esber croit aux vertus positives qu’auraient certains cristaux portés à même la peau.
Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
Voici une sélection non exhaustive de pièces portant ces nouvelles valeurs de la joaillerie.
Sur le Wing Shop de Noor Fares, on peut désormais personnaliser ses boucles d’oreilles « Fly Me to the Moon ».
Le Rouvenat du XXIe siècle perpétue et modernise les valeurs positives initiées par Léon Rouvenat.
Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...