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24 septembre 2018
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Ce qu’il faut savoir sur Tasaki
Tasaki est le joaillier japonais le plus célèbre dans son pays. En plein développement international, il ouvre une boutique à Londres et une à Paris où il est également mécène de l’exposition « Japon-Japonismes ».
Tasaki est le spécialiste de la perle de culture
Le joaillier, dont le chiffre d’affaires atteint $160 millions et qui compte 1 200 personnes, est né en 1954 quand la perle de culture prend son essor en Europe. Cette dernière, obtenue grâce à l’introduction d’un corps étranger qui provoque la sécrétion de nacre en couches, remplace alors la perle naturelle pêchée dans les pays du Golfe. Dans ses deux fermes perlières installées près de Nagasaki, Tasaki maîtrise aujourd’hui de A à Z sa production d’Akoya rondes et blanches, et de Mabé, demi-sphériques.
Son flagship store, un immeuble de 9 étages à Tokyo
Pour découvrir le monde de Tasaki et se rendre compte de sa puissance, il faut visiter son flagship store de Ginza, le quartier du luxe à Tokyo. En quelque sorte l’équivalent de Tiffany, sur la 5e avenue à New York. Cinq des 9 étages sont réservés aux bijoux et aux accessoires. Le collier de perles, grand classique, occupe tout un étage : il se décline dans toutes les tailles, les dégradés et les nuances de blanc, gris, noir, doré. Le bridal, c’est-à-dire les bagues de fiançailles et les alliances, occupe également un étage avec un mur de diadèmes, prêtés par la maison à ses clientes le jour de leur mariage.
Tasaki aime la mode
La dernière campagne de publicité avec le mannequin Liya Kebede fait écho à la toute nouvelle collaboration de Tasaki avec le créateur de mode américain Prabal Gurung. Ce trentenaire d’origine népalaise (qui remplace un autre américain, Thakoon) est le chouchou de la presse américaine, il s’est fait connaître avec des robes colorées notamment portées par Michelle Obama. Consécration : dans son défilé new-yorkais, Bella Hahid ou Taylor Hill portaient ses premières créations pour la ligne Atelier Tasaki. Tout comme Diane Kruger au dîner de gala annuel du MET.
Tasaki, disrupteur de la perle
Pour donner une image plus moderne, jeune et accessible de la perle, Tasaki travaille avec deux créatrices européennes. L’une, la française Marie-Hélène de Taillac insuffle son esprit joyeux, coloré et délicat en dotant le rang de perles d’un fermoir en forme d’étoile, de bouche ou en plaçant la perle au centre d’une bague en pierres fines pastels. Depuis 2012, la franco-grecque Mélanie Georgacopoulos imagine, elle, plusieurs collections hyper créatives et s’est illustrée par un geste extrêmement fort : couper une perle en deux afin de révéler la beauté des couches de nacre.
Où trouver Tasaki en Europe ?
Depuis son arrivée en 2009, le pdg Mr Tajima (ancien CEO de LVMH Japon pour Dior et Fendi) développe Tasaki à l’international. En France, il a commencé avec un shop-in-shop au Bon Marché et une boutique dans l’hôtel Ritz qui collabore à la création d’une collection portant son nom. Fin 2018, la montée en puissance de Tasaki en Europe s’accélère avec l’ouverture d’une boutique au Printemps et du premier flagship store au coeur de New Bond Street, à Londres.
A suivre sur les médias de TFJP.
« Japon-Japonismes, objets inspirés 1867-2018 » au Musée des Arts Décoratifs du 15 novembre 2018 au 3 mars 2019
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