Business
23 novembre 2020
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Digitalisation, mode d’emploi
À la suite d’un webinar sur la digitalisation auquel j’ai participé, de nombreuses questions me sont parvenues. Voici quelques pistes données par l’équipe de TFJP, spécialiste du sujet.
Par Sandrine Merle.
Depuis plusieurs années, TFJP accompagne les acteurs du bijou détaillants, créateurs, négociants en pierres, antiquaires dans leur digitalisation, c’est-à-dire la capacité à réaliser l’ensemble ou l’essentiel de leur activité en ligne. Commencée avec les emails, la digitalisation regroupe maintenant e-shops, réseaux sociaux, partenariats, newsletters, etc. Et en matière de transition digitale, le secteur de la joaillerie a du retard… Il est urgent d’accélérer !
1/ Être soi-même
Tout commence par un état des lieux servant à définir le cadre de l’entreprise et à clarifier les objectifs. Deux questions essentielles se posent : qu’est-ce que je veux dire de moi, de ma marque, de mes produits ? Quel est mon budget ? Comme il est difficile d’être objectif sur son propre travail, un regard extérieur est bienvenu. TFJP est là pour ça.
2/ S’entourer de professionnels
Personne ne confierait sa distribution à un Gen Z à peine sorti d’une école de commerce… C’est pareil pour la digitalisation qui englobe des métiers très pointus : développeur, producteur de contenus (vidéo, texte), concepteurs de partenariats, etc. En faire l’économie serait une erreur ce qui n’exclut pas la Gen Z : elle peut venir enrichir les nouveaux outils, par exemple.
3/ Site internet ou réseaux sociaux ?
Juste avant le confinement, un antiquaire me confiait réaliser 30% de son chiffre d’affaire via Instagram. Ce qui prouve que le e-shop n’est plus aussi nécessaire… À réfléchir. Pour ceux qui ne veulent pas prendre en charge la distribution online de leurs produits, il est possible d’être référencé dans l’e-shop d’un tiers comme celui de TFJP ou encore de 1stdibst.
4/ Quel réseau social ?
LinkedIn, Twitter, Instagram, WeChat, Facebook, Pinterest… Autant de réseaux sociaux parmi lesquels il faut choisir : TFJP préconise de ne pas en utiliser plus de deux ou trois car c’est une activité chronophage. Il n’est pas question de dupliquer à l’identique textes et photos : à chaque réseau, son objectif et son contenu. Facebook peut par exemple être consacré au SAV ou servir de relais e-commerce tandis qu’Instagram sera lié à l’actualité.
5/ Une règle d’or : des contenus de qualité
Pour décupler visibilité et notoriété, il faut créer des textes, illustrations, vidéos exclusifs avec une ligne éditoriale claire. Ludique et farfelu, classique, minimaliste : l’unité de ton est, elle aussi, importante. Et on ne vend pas sans bonnes photos sachant qu’à distance, l’acheteur veut tout voir : le porté, l’envers, le poinçon, le détail du fermoir, etc.
6/ Partenariat
On le sait, les campagnes de publicité à grande échelle génèrent peu de retour sur investissement. Il faut identifier les bons prescripteurs… sans se laisser aveugler par le nombre artificiellement gonflé de like et de followers. La prime étant aujourd’hui aux KOL (Key Opinion Leaders) comme TFJP avec un positionnement et une identité très clairs. Autre levier de visibilité : le montage de partenariats ciblés et croisés avec des univers connexes comme celui réalisé par TFJP pour Christie’s Paris.
7/ Le temps, meilleur allié
Passé l’enthousiasme des débuts, il faut travailler régulièrement sur la montée en puissance du site et des RS en les animant régulièrement. Tout prend un temps fou et tout change très vite : il faut donc être patient et très mobile. Sur la durée, la clé est de garder la tête froide, de suivre son chemin et de s’entourer de vrais professionnels.
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