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21 mai 2019
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Des bijoux pour sauver la planète
Grâce à leurs bijoux, des joailliers et des créateurs contribuent à sauvegarder la planète, leur principale source d’inspiration et de matériaux. Chacun, petit ou grand, s’engage à sa façon pour protéger faune et flore.
Jasmine Alexander x Sea Shepherd
La talentueuse créatrice anglaise Jasmine Alexander est une révoltée qui, depuis toujours ou presque, ne consomme aucun aliment animal. Pure et dure, elle a rejoint Sea Shepherd, association aux méthodes de guerilleros et dont le fondateur canadien Paul Watson a été qualifié de « héros écologiste du XXe siècle » par le magazine Times. Membre officiel du conseil consultatif, Jasmine Alexander, caméra au point, va bientôt partir sur les océans traquer les braconniers. Sans aucune fortune personnelle, Jasmine a pourtant financé elle-même la production de sa collection entièrement vendue au profit de Sea Shepherd.
Tiffany & Co
Depuis le lancement de sa fondation en 2000, Tiffany & Co a récolté plus de 70 millions de dollars pour la conservation de la faune et de la flore. Soucieux de l’avenir de la planète, le joaillier américain protège certains sites exceptionnels de l’extraction minière tels le parc national de Yellowstone et Bristol Bay. 100% des profits générés par la collection Save the Wild (estimés à plus de 2 millions de dollars en avril 2018) ont été reversés pour la protection de la faune sauvage : éléphants, lions et rhinocéros. En 2018, Tiffany & Co a aussi investi $1 million USD dans la restauration de la grande barrière de corail en Australie.
JEM
JEM s’est imposée comme la marque figure de proue de la joaillerie sustainable. C’est elle qui, la première, a acheté 100% de son or dans des mines respectant les conditions humaines mais aussi la nature. Car l’« empreinte matière » de cette industrie minière est catastrophique : elle déplace des tonnes de terre, elle utilise du cyanure, du mercure, de la dynamite provoquant la disparition d’espèces animales et végétales. Jusqu’au-boutiste, la marque n’a jamais intégré de pierres précieuses dans ses collections se privant notamment du gigantesque marché de la bague de fiançailles. En 2017, JEM a opté pour les diamants de synthèse.
Baylee Zwart pour Àzlee Jewelry
Chaque année, la créatrice californienne Baylee Zwart, surfeuse et plongeuse, soutient une association liée à la protection des océans grâce à une partie de la vente de ses bijoux de sa marque Àzlee Jewelry. Dernière en date : SeaLegacy.
John Hardy
En 1975, le créateur canadien John Hardy s’installe à Bali où il lance sa marque inspirée par le style des bijoux indonésiens. Entre autres, il met en place le programme « Wear Bamboo. Plant Bamboo. » pour compenser les émissions de carbone provenant de ses publicités, de ses voyages d’affaires et de sa consommation d’électricité. Chaque bijou de la collection « Bambou » finance la plantation d’un certain nombre d’arbres (en fonction de sa valeur). Ce nombre est gravé à l’intérieur du bracelet, de la bague ou du collier. A ce jour, les ventes ont financé plus d’un million de jeunes plants, soit plus de six fois la superficie de Central Park.
Birks
Le joaillier canadien Birks a choisi une grande cause : celle des petites abeilles à miel, essentielles pour la biodiversité et pour la production d’un tiers de nos aliments. Sa collection Bee Chic déclinée autour de l’alvéole sensibilise les clientes à ce combat tandis que le bénéfice des ventes du bracelet sur lien en coton est entièrement reversé à Nature Conservancy of Canada, association spécialisée dans la préservation des insectes pollinisateurs. Autre action à saluer pour la sauvegarde de la planète : des ruches de l’association Alvéole, installées sur le toit de Birks à Montréal et Toronto.
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