11 octobre 2021
J’ai eu un vrai coup de cœur pour le bracelet de Tabayer, sa forme épurée, son volume puissant, son pavage de diamants comme jetés en vrac. J’ai été aussi surprise par son extrême légèreté au point de me demander s’il s’agissait bien d’or… « Il est évidé avec des parois plus ou moins épaisses selon leur emplacement, le but étant de trouver le poids idéal pour qu’il soit très confortable à porter. Ce qui n’aurait pas été le cas avec de l’or massif », explique Nigora Tokhtabayeva la jeune fondatrice de Tabayer. D’autres designers (comme Lauren Rubinski) ont adopté ce « truc » associé aux marques de bijou très accessible comme Histoire d’Or ou Maty. Quelle belle idée, voilà encore un tabou qui vole en éclat ! Là encore, les frontières bougent et les esprits s’ouvrent. Alors que le cours de l’or atteint des sommets, entre 35 et 50 euros le gramme et encore plus pour l’or fairmined (comme celui de ce bijou), la démarche devrait faire des émules.
Au-delà de l’esthétique, le designer de mode Christopher Esber croit aux vertus positives qu’auraient certains cristaux portés à même la peau.
Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
Voici une sélection non exhaustive de pièces portant ces nouvelles valeurs de la joaillerie.
Sur le Wing Shop de Noor Fares, on peut désormais personnaliser ses boucles d’oreilles « Fly Me to the Moon ».
Le Rouvenat du XXIe siècle perpétue et modernise les valeurs positives initiées par Léon Rouvenat.
Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...