Style

13 juillet 2019

10 bijoux à retenir de la Jewelry Week parisienne

Inédits, porteurs d’une tendance et/ou tout simplement magnifiques : voici des bijoux qui m’ont interpellée lors de la dernière Jewelry Week parisienne.

 

 

Le diadème-boucles d’oreilles d’Ana Khoury

Ana Khoury est à surveiller de près car elle fait partie des créateurs contemporains les plus innovants. Dans sa quête de nouvelles formes et de nouveaux portés, elle conçoit un serre-tête relié à des boucles d’oreilles par une chaîne en diamants qui se désolidarise pour se transformer en un collier. Un plaisir multiple.

 

La chevalière de Louis Vuitton

Cette bague fait partie de « Riders of the Knights », première collection de haute joaillerie de Francesca Amfitheatrof pour Louis Vuitton. La directrice artistique a trouvé le thème parfait pour intégrer la LV Cut., taille de pierre en forme de monogramme (lancée en 2009). Cette dernière trouve naturellement sa place dans l’esthétique héraldique. Un détail irrésistible : le contraste de l’or jaune des griffes maintenant l’émeraude avec l’or blanc de la monture.

 

La paire de bagues de Boucheron

Au lieu de monter un appairage de deux béryls jaunes octogonaux (évocation de la forme de la place Vendôme) en boucles d’oreilles, Claire Choisne les a transformés en un duo de néo chevalières inséparables. Comme toutes les bonnes idées qui semblent évidentes, on se demande pourquoi aucun créateur n’y avait pensé avant…

 

Le devant de corsage de Dauphin

Autre créatrice contemporaine à innover : Charlotte de la Rochefoulcauld. Avec cette collection, elle réussit une jolie synthèse entre les lignes strictes et la fluidité, la modernité et l’esprit vintage. Cette grande broche évoquant les devants de corsage anciens en est l’illustration.

 

La bague en émeraude et cristal de roche de Cartier

Cette émeraude sertie dans du cristal de roche souligné par de l’onyx illustre magistralement le thème de la collection « Magnitude » : l’art de mélanger les pierres, les jeux de transparences et d’opacité. Ce en quoi le joaillier excelle depuis les années Art déco.

 

Les marguerites d’Elie Top

A l’occasion d’une commande spéciale, Elie Top s’est intéressé à la marguerite, l’une des plus traditionnelle bague de fiançailles formée par une pierre centrale entourée de diamants. Elle s’intègre parfaitement dans ses globes célestes en argent, en or et diamants entourés d’anneaux saturniens en or jaune. Un mariage parfait de l’ancien et du moderne.

 

La manchette en filigrane d’Ofira

Pendant cette Jewelry Week parisienne, Net-à-Porter a présenté une sélection de pièces de haute joaillerie prochainement mises en vente sur son site dont certaines dans un espace privé. Parmi elle, une magnifique manchette en filigrane d’or avec au centre un diamant poire est signée de la créatrice américaine Ofira Sandberg. Très proche des célébrités, elle est la petite-fille d’un diamantaire et la sœur de la créatrice plus médiatisée, Lorraine Schwartz.

 

Le collier transformable de Van Cleef & Arpels

Ce collier illustre un principe dont Van Cleef & Arpels a fait sa norme : la transformabilité. Comme tous les autres dans cette collection (à une exception près), il se métamorphose à l’envie en deux colliers (un long, un court) accompagnés d’un bracelet ou, seconde possibilité, en deux bracelets et un clip. Bracelets et bagues se prêtent aussi à l’exercice.

 

Les alexandrites changeantes de Rubeus

Pendant cette Jewelry Week, les marques ne sont plus les seules à présenter des créations. Le collectionneur et homme d’affaires russe Viktor Bondarensko a sollicité le designer Frédéric Mané pour mettre en scène sa pierre fétiche : l’alexandrite, une pierre qui change de couleur avec l’éclairage pouvant ainsi passer du gris-vert au rose fluo. En résultent deux colliers convoquant 47 spécimens allant de 2,12 à 69,37 carats.

 

Le bracelet dragon de C – The Art of Chinese Imperial Jewelry

Ce très beau bracelet en or à motifs de dragon est 100% chinois. Cynthia Ruan s’est inspirée des bijoux impériaux chinois de sa collection personnelle. Elle l’a fait réaliser comme l’ensemble des pièces présentées, dans ses ateliers, par des artisans chinois formés depuis 10 ans par des anciens qui n’avaient pas travaillé l’or depuis le début de la période Maoïste.

 

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Image en bannière © Boucheron

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