Itinéraires joailliers
09 novembre 2018
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La boutique de colliers de Frédérique Mattei
Dans sa toute nouvelle micro boutique, Frédérique Mattei présente ses colliers oversized, des assemblages d’éléments chinés dans le monde.
Par Sandrine Merle.
« Je ne dessine pas, je ne programme pas : la création de mes colliers s’apparente à une écriture automatique », explique Frédérique Mattei.
Tous les siècles, toutes les cultures
Depuis toujours, au fil des voyages et des rencontres, elle accumule des éléments. Beaucoup de perles : de Bohème, d’Asie Centrale, d’Iran ou encore de la Rome du 1ersiècle. On trouve aussi dans ses tiroirs et ses boîtes, des boules de lustre en cristal Daum du 19eou en fils de soie des années 50, créées pour un défilé de Jacques Fath. Un élément d’une paire de boucles d’oreilles du sud du Tamil Nadu côtoie des branches de corail, des plaques tibétaines en laiton, des turquoises.
Influence seventies
Planent sur ses colliers, l’esprit de Saint Laurent des années 70 et des créations de Loulou de la Falaise, l’allure de Talitha Getty aussi. « J’adore cette époque, la mode que portait ma mère : veste croisée et pantalon dans les bottes. Je me suis toujours habillée comme ça », note Frédérique Mattei.
Les colliers, ces passeurs
Perles zoomorphes, éléments antiques, anneaux de cristal… Chaque collier crée un dialogue entre des cultures et des époques qu’elle ne force jamais à se rencontrer : il faut qu’il y ait déjà un trou ou un anneau qui lui permette d’assembler les éléments. « Je n’interviens pas sur leur intégrité physique », précise-t-elle. Car en admiratrice d’Edgar Morin, Frédérique Mattei ne considère jamais l’élément sans son contexte et ses interférences.
Frédérique Mattei – 27 rue de Varenne, 7e
Entre €800 et €5-6000