Style
15 mai 2017
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« Medusa. Bijoux et tabous » – L’installation
Quelques jours avant l’ouverture de l’exposition « Medusa », j’ai rencontré la commissaire Anne Dressen et les deux conseillers scientifiques, Benjamin Lignel et Michèle Heuzé. Autour d’eux, on installe les 400 bijoux dans les vitrines…
Ce film inaugure mon partenariat digital avec le musée d’Art moderne de Paris, le temps de l’exposition « Medusa ». Textes, vidéos, photos… Sur l’ensemble des médias de the french jewelry post, je vais révéler l’histoire d’une pièce ou le scandale provoqué par une autre. Interviewer un designer connu ou inconnu du grand public. Partager le point de vue de visiteurs. Faisant de cette exposition, en collaboration avec le musée d’Art moderne, un lieu d’échange et un terrain de jeu. En toute liberté.
« Medusa. Bijoux et tabous », au musée d’Art moderne de Paris du 19 mai au 5 novembre 2017.
Anne Dressen, commissaire
Cette exposition est née au moment où je préparais « Decorum », cette exposition autour du tapis et des tapisseries. Je me suis rendu compte qu’énormément d’artistes qui s’étaient intéressés aux textiles avaient aussi fait des bijoux. Le point de départ, c’est vraiment cet intérêt que les artistes portent à ces objets, sans qu’ils aient nécessairement de place dans un musée d’art moderne et contemporain comme le nôtre.
Benjamin Lignel, conseiller scientifique
On a aimé faire dialoguer des bijoux qui d’habitude ne se rencontrent pas, et donc mettre dans la même vitrine des choses qui viennent de la mode ou de l’artisanat contemporain, de la haute joaillerie, qui sont des manières de jouer des codes et des conventions qui sont à chaque fois un peu différents, et parfois, ça permet de créer des dialogues qui sont un peu en tension, qui sont intéressants, et qui permettent de peut-être mieux comprendre, justement, comment les gens perçoivent, s’imaginent le bijou. Il y a différents types de bijoux, et pour moi, une des choses intéressantes dans cette exposition, c’est de faire se rencontrer des bijoux qui ne se connaissent pas et qui parfois s’ignorent volontairement.
Michèle Heuzè, conseillère scientifique
Mon rôle dans cette exposition est d’avoir un regard aussi transversal : cette exposition n’est pas sur une période, mais c’est donner du sens et donner un langage aux bijoux, pour avoir un propos. Et donc ce propos ne se conjugue pas sur une période, un style, mais de la Préhistoire à nos jours. Et ça, ça va être la force aussi de cette exposition.