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24 novembre 2016

Où acheter un bijou à Tokyo ?

Du créateur international à celui de la scène underground en passant par les joailliers de la perle, Tokyo est aussi une destination bijou.

 

 

Des perles

 

Chez Mikimoto

Mikimoto est l’incontournable spécialiste de la perle de culture : et pour cause, c’est lui qui l’a inventée en 1893. En plus son immeuble, dans le quartier de Ginza, mérite le détour : sa façade très seventies est percée de fenêtres ressemblant à des bulles. Côté bijou, le choix est impressionnant. C’est l’occasion de découvrir tous les types de perles, de l’Akoya blanche à la grise en passant par la gold ou celle de conche, rarissime, d’un rose délicat.

 

Chez Tasaki

Tasaki, l’autre spécialiste japonais de la perle, a quelque 500 colliers en stock et un choix impressionnant de bagues de fiançailles. Au-delà, les créations du directeur artistique Thakoon Panichgul, plus connu pour sa mode, sont remarquables. Les perles gansent un collier-mâchoire de requin ou une bague double évoquant un poing américain. Tasaki fait aussi appel à deux créatrices pour des collections capsules : Marie-Hélène de Taillac et Mélanie Georgacopoulos. Le style de la Française s’exprime notamment dans un long collier de perles ponctué de bouches en or ; celui de la jeune Grecque, par des expérimentations. Elle coupe la perle en deux pour mettre en valeur les différentes couches de nacre qui la forment.

 

 

Un bijou de créateur

 

Chez Dover Street Market, le temple de la branchitude

Aucun risque dans la sélection : les créateurs internationaux les plus trendy y figurent. Bibi van der Velden côtoie Venyx, Delfina Delettrez, Noor Fares ou encore Amedeo. Aucune vraie surprise donc, pour celles qui fréquentent déjà les boutiques de Londres et de New York. En revanche, vendeurs et clients portent les bijoux de façon surprenante et constituent parfois une formidable source d’inspiration.

 

 

Un bijou japonais

 

Gothique chez A Story

Cette boutique est l’antithèse de Dover Street Market. Aux côtés de ses montres gothico-grunge, la marque propose une sélection intéressante de bijoux 100% japonais. Les designers complètement inconnus, Chord, Clas, Nyul, Caspol Glass ou encore Tomoko Tokuda, réalisent des bijoux à partir de cadrans de montres anciennes. Ils imaginent des bagues-poisons, ils figurent des squelettes d’animaux en métal patiné, des têtes de mort, etc.

 

Punk chez Ambush

Verbal et Yoon (amis de la créatrice de mode Sacai et de Kitsuné) viennent d’ouvrir leur boutique. Ce duo, acteur de la scène underground tokyoïte, s’inspire de la street culture, des esthétiques punk et Pop art ou encore de la musique. Aux côtés du label de vêtements, ils proposent boucles d’oreilles en forme de disques vinyles, bagues doubles figurant un clou, pendentifs-cadenas. Rien de vraiment révolutionnaire, mais un bon look et des prix raisonnables car la plupart sont en argent et en métal doré.

 

Lilliputien chez Ahkah

Chez Ahkah, les bijoux sont XXS : le prénom est écrit si petit qu’on le dirait conçu pour un nouveau-né, le pendentif dragon a la taille d’un lilliputien et les diamants ne sont pas plus gros qu’une tête d’épingle. Lancé par Akemi Fukuoji, il y a vingt ans, Ahkah correspond parfaitement aux goûts des Japonaises pour le très petit et pour les micro-détails. Pour fêter cet anniversaire, une nouvelle boutique a ouvert ses portes dans un joli jardin, avec tous les modèles emblématiques. À quelques mètres de celle consacrée aux bagues de fiançailles.

Aussi à Paris, au Bon Marché.

 

Minimaliste chez Jui Box

Nichée dans une impasse près d’Omotesando, cette boutique tapissée de carrelage blanc appartient au très discret Shihara. L’écrin présente ses pièces géométriques, épurées comme les chevalières anguleuses, les joncs carrés et les boucles d’oreilles triangles. Ses pièces signatures : les chaînes en or extrêmement fines raidies à certains endroits pour former un carré.

Aussi à Paris, au Bon Marché.

 

Délicat chez Noguchi Jewels

Naohiko Noguchi a beaucoup officié dans le bijou, en Europe, avant de lancer sa marque, en 2004. Les bijoux, délicats et très fins, se déclinent en or 14 carats ajouré comme de la dentelle ou martelé. Cette nuance douce, moins jaune que l’or classique, leur confère un charme vintage amplifié par la couleur des micro-diamants, blancs, cognacs ou légèrement fumés. Ici et là, il sertit une perle grise à la forme irrégulière. Un charme fou.

Aussi à Paris, chez White Bird.

 

 

Une montre vintage

 

Chez Tomorrowland

Ce multi-marques a les incontournables du moment, de Gucci à Isabel Marant en passant par Loewe. En joaillerie, c’est pareil avec une sélection de bijoux de Charlotte Chesnais, ou encore du Japonais Hirotaka. À ne surtout pas manquer : les montres de dame vintage dans un état impeccable, griffées Oméga, Jaeger-LeCoultre ou encore Rolex.

 

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